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Petite histoire des boucles d’oreilles

Le perçage des oreilles est probablement la plus ancienne forme de modification corporelle : en effet, les premières boucles connues ont été retrouvées en Mongolie, et elles datent d’environ 8000 ans avant notre ère ! On retrouve également des traces de ces bijoux dans les civilisations Perse, Égyptienne ou Grecque. C’est cependant à partir du XVIIIème siècle que leur usage se répand et que les modèles se diversifient.

 

Les boucles d’oreilles et les marins

Il existe tout un folklore autour des marins et de leur anneau d’or, généralement portée à gauche.

  • L’anneau symbolisait en quelque sorte “l’alliance” de l’homme à la mer.
  • Selon certaines croyances, elle pouvait signifier que le marin a beaucoup voyagé et a, en particulier, traversé le Cap Horn, un endroit où il est très difficile et dangereux de naviguer.
  • Perçue comme un talisman, la boucle était censée protéger de la noyade.
  • Le lobe de l’oreille correspond, en acupuncture, à un point qui améliorerait la vision, ce qui ne peut qu’être bénéfique quand on doit surveiller les flots pour prévenir d’éventuels dangers.
  • Porter une boucle d’oreille en or permettait de payer les funérailles si le marin venait à périr loin de chez lui, tout comme les grecs la portrait pour payer Charon, le passeur du Styx.

Les différents types de boucles d’oreilles

Après avoir découvert un petit bout d’histoire de ces bijoux, entrons dans le vif du sujet : les différents types de boucles d’oreilles !

Les puces/clous

Composée d’une tige et d’un motif, allant d’un diamant ou d’une perle pour les plus simples à des motifs très complexes, les puces/clous sont parmi les boucles d’oreilles les plus portées.

Les pendants

Les pendants d’oreilles, sont, comme leur nom l’indique des boucles… pendantes. Comportant un ou plusieurs motifs, de formes diverses et variées, tout métal ou serties… il en existe une infinité !

Les dormeuses

Le terme “dormeuses” renvoie autant à un type de fermoir qu’à un style de boucles en soi. En effet, le fermoir de ces boucles forme un anneau qui passe dans le lobe et se clipse à l’avant ou à l’arrière de la boucle. Cette forme particulière permet de dormir avec ses boucles sans que la tige ne gêne à l’arrière de l’oreille, d’où le nom de dormeuses. Lorsqu’elles comportent un motif mobile, on les appelle des trembleuses.

Les créoles et demi-créoles

Les créoles sont des anneaux de différents diamètres, épaisseurs, qui peuvent être lisses, torsadés, sertis… véritable accessoire de style, ces boucles ont toutefois une histoire très particulière : elles étaient le seul bijou que les esclaves avaient le droit de conserver, devenant leur seul lien avec leur pays d’origine. Dans les années 60, avec le mouvement Black Power, elles sont devenues un bijou d’affirmation et de fierté pour de nombreuses activistes, avant de se généraliser dans les décennies qui ont suivi.

Les demi créoles sont, quant à elles, des boucles en forme de demi-cercle, généralement d’un diamètre modéré.

Les crochets
Les crochets sont des boucles dont le motif est retenu par un crochet en forme de hameçon. Il n’y a pas de fermoir à proprement parler.

Les clips
Les clips sont destinés à celles qui n’ont pas les oreilles percées : elles viennent en effet pincer le lobe pour retenir le bijou à l’oreille.

 

Les boucles vintage

Les girandoles
Directement inspirées des chandeliers, les girandoles sont des boucles avec un motif central retenant généralement trois ou cinq pendeloques disposées en forme pyramidale.

Les poissardes
Généralement fines, légères, de formes ovales ou rondes et assez grandes, les poissardes se composent d’un anneau d’or orné d’un motif, par exemple une plaque d’or décorée d’émail, ou gravée. Elles se reconnaissent facilement par la tige qui forme un S pour renforcer la boucle au milieu.

une paire de boucles d'oreilles vintage et une paire de boucles d'oreilles poissardes

Les différents types de fermoirs

Élément important pour la sécurité et le confort de la boucle d’oreille, il existe différents types de fermoirs. Découvrons les !

 

La poussette belge (ou papillon)
Le plus courant, il est facile à manipuler. Il comporte un trou où l’on vient fixer la tige. Il peut être ciselé pour un meilleur aspect esthétique, bien que placé à l’arrière de l’oreille et donc peu visible.

La vis
Même principe que pour la poussette belge, la tige filetée en plus. C’est un fermoir assurant une plus grande sécurité que l’on retrouve notamment sur les bijoux pour enfant ou les piercings.

Le système ALPA
Composé d’un disque bombé d’un côté, plat de l’autre et percé au centre, il comporte deux petits boutons qui permettent d’ouvrir et de fermer le dit trou. Ainsi, une fois la tige placée, elle est fermement tenue en place. Il est généralement placé uniquement sur les boucles de valeurs car il est très sécurisé, mais coûteux.

La brisure (ou cliquet)
C’est le fermoir présent sur les dormeuses. Une tige passe dans le trou de perçage, et une partie mobile comme une charnière, appelée cliquet ou brisure par les joailliers, vient fermer l’ensemble.

Les anneaux
Certaines boucles comme les créoles sont assez souples pour que l’anneau s’ouvre, laissant une tige passer dans le trou de perçage, puis venir se loger dans l’anneau lui-même de l’autre côté de l’oreille.

Vos boucles d’oreilles chez Valer

La Maison Valer vous propose de nombreux modèles de boucles d’oreilles, de grandes marques ou bien de sa propre création. Et si vous avez un projet de boucles sur mesure, nous vous recevons pour en discuter puis nous vous accompagnons jusqu’à sa réalisation. N’hésitez pas à contacter la boutique de Nice ou la boutique de Beaulieu.